Les procédés industriels et la production en grande série ont permis de réduire les coûts et de démocratiser certains produits comme l'automobile. Bizarrement, et alors que la France souffre de manière chronique d'un manque de logements, ces procédés restent très peu utilisés dans l'univers immobilier, où personne ne souhaite recourir au préfabriqué, préférant construire de "vrai logements".
Le mieux est l'ennemi du bien et cette stratégie, aussi généreuse soit elle, n'est pas réaliste. Les logements construits reviennent chers aux collectivités qui du coup en construisent peu. On ne peut pas faire de la qualité et de la quantité. Il faut faire un choix.
De la même manière qu'il existe un stylo bic, une Dacia Logan ou des compagnies aériennes à bas coût, je pense qu'il est temps de passer au logement à bas coût. Il y a quelques années, j'avais réfléchit à cette question avec un copain urbaniste et nous avions imaginé des "C.L.M" (chambre à loyer modéré), versions compacts des HLM, qui proposeraient dans 9 M2 un lit, une capsule de douche avec W.C. et une mini cuisine. Fabriquées en grande série, comme une automobile ou une caravane, ces CLM pourraient ensuite être transportées une par une par camion puis assemblées, à la manière de logements de chantiers, au coeur ou en bordure des villes.
Les avantages des CLM seraient nombreux. Elles offriraient un toit, de la sécurité, de la chaleur, de l'hygiène et une adresse au plus grand nombre et pourraient ainsi répondre en partie au problèmes des étudiants ou des mal logés
Tout à fait réaliste sur le plan architecturale, ces CLM pourraient être louées selon les prix du marché, sans subvention, aux alentours de 5 euros par jour ce qui les rendrait accessibles au plus grand nombre y compris aux aux bénéficiaires du RMI (environ 1/3 de leurs revenus).
Leur construction (environ 10 000 euros par lot) pourrait être financée par des fonds privés qui en tireraient une rentabilité exceptionnelle (1800 euros par an avant impôts, hors terrain )). Le principal problème serait le "foncier" mais l'utilisation de préfabriqués permettrait de poser ces logements sur des terrains réputés inconstructibles (la petite ceinture à Paris par exemple) si les communes acceptent de jouer le jeu.
Pour en avoir discuté avec plusieurs personnes, j'ai régulièrement eu des réactions critiques : "c'est trop petit", "c'est une cellule de prison", "ça va être le bordel".... certes. C'est petit. Mais c'est mieux que rien !
L'idée fait d'ailleurs son chemin puisque ce matin, j'ai entendu que la ville du Havre allait installer des logements de ce type pour ces étudiants. Aux Pays Bas, une cité U existe déjà et propose des centaines de logements containers d'environ 27 M2 loués 385 euros par mois. Si on divise la surface et le prix par trois, on arrive à mes CLM.... Y'a plus qu'à ?
Le mieux est l'ennemi du bien et cette stratégie, aussi généreuse soit elle, n'est pas réaliste. Les logements construits reviennent chers aux collectivités qui du coup en construisent peu. On ne peut pas faire de la qualité et de la quantité. Il faut faire un choix.
De la même manière qu'il existe un stylo bic, une Dacia Logan ou des compagnies aériennes à bas coût, je pense qu'il est temps de passer au logement à bas coût. Il y a quelques années, j'avais réfléchit à cette question avec un copain urbaniste et nous avions imaginé des "C.L.M" (chambre à loyer modéré), versions compacts des HLM, qui proposeraient dans 9 M2 un lit, une capsule de douche avec W.C. et une mini cuisine. Fabriquées en grande série, comme une automobile ou une caravane, ces CLM pourraient ensuite être transportées une par une par camion puis assemblées, à la manière de logements de chantiers, au coeur ou en bordure des villes.
Les avantages des CLM seraient nombreux. Elles offriraient un toit, de la sécurité, de la chaleur, de l'hygiène et une adresse au plus grand nombre et pourraient ainsi répondre en partie au problèmes des étudiants ou des mal logés
Tout à fait réaliste sur le plan architecturale, ces CLM pourraient être louées selon les prix du marché, sans subvention, aux alentours de 5 euros par jour ce qui les rendrait accessibles au plus grand nombre y compris aux aux bénéficiaires du RMI (environ 1/3 de leurs revenus).
Leur construction (environ 10 000 euros par lot) pourrait être financée par des fonds privés qui en tireraient une rentabilité exceptionnelle (1800 euros par an avant impôts, hors terrain )). Le principal problème serait le "foncier" mais l'utilisation de préfabriqués permettrait de poser ces logements sur des terrains réputés inconstructibles (la petite ceinture à Paris par exemple) si les communes acceptent de jouer le jeu.
Pour en avoir discuté avec plusieurs personnes, j'ai régulièrement eu des réactions critiques : "c'est trop petit", "c'est une cellule de prison", "ça va être le bordel".... certes. C'est petit. Mais c'est mieux que rien !
L'idée fait d'ailleurs son chemin puisque ce matin, j'ai entendu que la ville du Havre allait installer des logements de ce type pour ces étudiants. Aux Pays Bas, une cité U existe déjà et propose des centaines de logements containers d'environ 27 M2 loués 385 euros par mois. Si on divise la surface et le prix par trois, on arrive à mes CLM.... Y'a plus qu'à ?