Après Orange et SFR, Bouygues Telecom a débuté ce matin la commercialisation de l’iPhone, smartphone vedette d’Apple. Je n’était pas présent à l’événement mais j’imagine que ce lancement, très attendu par ses clients (150 000 pré-réservations) a du faire grincer quelques dents au sein des équipes marketing de l’opérateur.
Avec l’adoption du i-Mode de NTT DoCoMo depuis 2002, Bouygues est en effet l’un des grands défenseurs d’un modèle combinant contenus premium (le kiosque i-mode), applications (DoJa ou Java) sans oublier le forfait illimité (EDGE illimité depuis 2005 !). Avec son forfait illimité et son AppStore, Apple a ainsi revisité le modèle i-mode en se différenciant surtout par le matériel et le logiciel : un smartphone tactile et sexy, qui aura toujours manqué à l’i-Mode. Faute de compatibilité avec les réseaux japonais, l’opérateur français n’a en effet jamais pu offrir une large gamme de combinés i-mode et a même du faire face au boycott d’une grande marque comme Nokia.
L’échec de l’i-Mode et le triomphe de l’iPhone pourraient en tout cas inciter les opérateurs à un certain pragmatisme. Alors qu’Orange et SFR annoncent des kiosques de téléchargements multi plates-formes, le bon sens devrait peut être pousser les opérateurs à privilégier le développement d’applications stratégiques (VoIP, Messagerie, Musique, Télévision, ....) pour iPhone, Android, Windows Mobile ou Symbian, qu’ils pourraient du coup rapidement installer sur les téléphones qu’ils subventionnent. Dans le cas contraire, leurs subventions ne feront que promouvoir des concurrents potentiels dans la VoIP (Skype), la publicité (Google) ou les contenus (Apple), les reléguant au simple rang de tuyau sans valeur ajoutée. Un cauchemar pour les dirigeants des grands opérateurs qui n’ont d’autre choix que d’augmenter l’ARPU.
Avec l’adoption du i-Mode de NTT DoCoMo depuis 2002, Bouygues est en effet l’un des grands défenseurs d’un modèle combinant contenus premium (le kiosque i-mode), applications (DoJa ou Java) sans oublier le forfait illimité (EDGE illimité depuis 2005 !). Avec son forfait illimité et son AppStore, Apple a ainsi revisité le modèle i-mode en se différenciant surtout par le matériel et le logiciel : un smartphone tactile et sexy, qui aura toujours manqué à l’i-Mode. Faute de compatibilité avec les réseaux japonais, l’opérateur français n’a en effet jamais pu offrir une large gamme de combinés i-mode et a même du faire face au boycott d’une grande marque comme Nokia.
L’échec de l’i-Mode et le triomphe de l’iPhone pourraient en tout cas inciter les opérateurs à un certain pragmatisme. Alors qu’Orange et SFR annoncent des kiosques de téléchargements multi plates-formes, le bon sens devrait peut être pousser les opérateurs à privilégier le développement d’applications stratégiques (VoIP, Messagerie, Musique, Télévision, ....) pour iPhone, Android, Windows Mobile ou Symbian, qu’ils pourraient du coup rapidement installer sur les téléphones qu’ils subventionnent. Dans le cas contraire, leurs subventions ne feront que promouvoir des concurrents potentiels dans la VoIP (Skype), la publicité (Google) ou les contenus (Apple), les reléguant au simple rang de tuyau sans valeur ajoutée. Un cauchemar pour les dirigeants des grands opérateurs qui n’ont d’autre choix que d’augmenter l’ARPU.