Nous sommes en train de vivre une période historique et je vais essayer de faire une petite synthèse de ce que j'ai compris :-)
Sur le plan géopolitique, l'Otan n'a plus les moyens de son ambition. Incapable de venir à bout des talibans ou du régime iranien, "l'occident" va simplement négocier un partage des richesses avec eux en essayant d'exclure la Chine ou l'Inde. La real politik coûte moins cher que le rapport de force stérile mais rien ne dit que des alliés comme Israël accepteront cette orientation et qu'ils ne mettront pas, à l'image de la Georgie l'été dernier, leurs alliés devant le fait accompli. "Bibi" a sans doute sa petite idée sur la question mais Barak n'est sans doute pas d'accord pour que des chasseurs de tsahal survolent l'espace aérien irakien, sous contrôle U.S.
Sur le plan financier, le G20 n'a pas combattu les "paradis fiscaux" mais a simplement consacré les paradis fiscaux anglo-saxons aux dépends des places financières concurrentes comme la Suisse. Je soupçonne Londres et Washington de vouloir récupérer ces milliards de dollars pour ensuite financer leurs créances pourries. Le deal pourrait être : Je ferme les yeux sur l'évasion fiscale si tu finances mon déficit. On verra si les "Riches" joueront le jeu ou si ils placeront leurs millions dans d'autres paradis fiscaux, à l'autre bout du monde.
De la même manière, je m'interroge sur la politique chinoise vis à vis du dollar. On est dans le cas d'une prophétie qui s'auto réalise. Si les chinois vendent ces actifs, leurs réserves (3000 milliards de dollars je crois) perdent de leur valeur. Cruel dilemme à court terme pour Pékin mais qui devrait les dissuader d'acheter de nouveaux bonds du trésor américains. Dans tous les cas, le dollar va s'effondrer. La seule question est de savoir "quand" ?
A titre perso, je pense que nous sommes dans l'oeil du cyclone; Toutes les conditions sont réunies pour que la crise se poursuive pendant encore de longs mois. Personne ne le souhaite mais plus personne n'est hélas en mesure de s'y opposer et les premiers craquements lourds interviendront sans doute dès cet été. Un proverbe dit que "Gouverner c'est prévoir". J'espère que nos dirigeants planchent sur la question et que la suite de la tempête ne fera pas trop de victimes.
Sur le plan géopolitique, l'Otan n'a plus les moyens de son ambition. Incapable de venir à bout des talibans ou du régime iranien, "l'occident" va simplement négocier un partage des richesses avec eux en essayant d'exclure la Chine ou l'Inde. La real politik coûte moins cher que le rapport de force stérile mais rien ne dit que des alliés comme Israël accepteront cette orientation et qu'ils ne mettront pas, à l'image de la Georgie l'été dernier, leurs alliés devant le fait accompli. "Bibi" a sans doute sa petite idée sur la question mais Barak n'est sans doute pas d'accord pour que des chasseurs de tsahal survolent l'espace aérien irakien, sous contrôle U.S.
Sur le plan financier, le G20 n'a pas combattu les "paradis fiscaux" mais a simplement consacré les paradis fiscaux anglo-saxons aux dépends des places financières concurrentes comme la Suisse. Je soupçonne Londres et Washington de vouloir récupérer ces milliards de dollars pour ensuite financer leurs créances pourries. Le deal pourrait être : Je ferme les yeux sur l'évasion fiscale si tu finances mon déficit. On verra si les "Riches" joueront le jeu ou si ils placeront leurs millions dans d'autres paradis fiscaux, à l'autre bout du monde.
De la même manière, je m'interroge sur la politique chinoise vis à vis du dollar. On est dans le cas d'une prophétie qui s'auto réalise. Si les chinois vendent ces actifs, leurs réserves (3000 milliards de dollars je crois) perdent de leur valeur. Cruel dilemme à court terme pour Pékin mais qui devrait les dissuader d'acheter de nouveaux bonds du trésor américains. Dans tous les cas, le dollar va s'effondrer. La seule question est de savoir "quand" ?
A titre perso, je pense que nous sommes dans l'oeil du cyclone; Toutes les conditions sont réunies pour que la crise se poursuive pendant encore de longs mois. Personne ne le souhaite mais plus personne n'est hélas en mesure de s'y opposer et les premiers craquements lourds interviendront sans doute dès cet été. Un proverbe dit que "Gouverner c'est prévoir". J'espère que nos dirigeants planchent sur la question et que la suite de la tempête ne fera pas trop de victimes.