Pendant la révolution française, un biologiste français avait développé la première théorie de l'évolution, perfectionnée quelques années plus tard par Charles Darwin avec le principe de la sélection naturelle. L'erreur de Lamarck était d'avoir pensé que les espèces s'adaptaient de leur vivant à leur environnement, que le coup de la girafe pouvait s'allonger pour attraper les feuilles en haut de l'arbre et que ses descendants garderaient ce caractère. Darwin rectifia sa théorie "transformiste" en expliquant que l'adaptation ne se faisait pas du vivant de l'animal. Le plus fort survivait à un changement de l'environnement et pouvait transmettre ses gènes à ses descendants tandis que le plus faible disparaissait, tout simplement. Mardi soir j'ai assisté à une projection du film "Une vérité qui dérange", le film de Al Gore, suivi d'une table ronde en présence de Nicolas Hulot. Quand on comprend l'ampleur des changements climatiques, je suis arrivé à la conclusion qu'il fallait s'inspirer de Lamarck et (enfin) montrer que notre espèce pouvait s'adapter de son vivant et anticiper les catastrophes. Si nous ne pouvons y parvenir, Darwin aura une fois de plus raison, et nous serons tous morts.