Je doute que la création du groupe Web 1.664 ait eu la moindre influence sur la neteconomie française, toujours est-il que le Web 2.0 a perdu "ses têtes" ces derniers jours avec les démissions des PDG Franck Poisson (Webwag), Tariq Krim (Netvibes) et le changement de poste, imminent, de Benjamin Bejbaum (Dailymotion), qui devrait se consacrer à des fonctions plus stratégiques et moins opérationnelles. Des mouvements officiellement motivés par la volonté de passer la main à des managers plus traditionnels mais également par des motifs financiers, les investisseurs cherchant à atteindre la profitabilité voire à revendre des sites attirant, pour DM ou Netvibes, des millions d'internautes chaque mois. Même si l'aspect irrationnel s'estompe, le Web 2.0 aura au moins contribué à faire renaître l'enthousiasme ainsi qu'une nouvelle génération de jeunes pousses, PME de l'internet, aux ambitions globales. La parenthèse 2.0 se referme, place aux champions du web, tout simplement.