En 2003, j'ai eu la chance de petit déjeuner avec Rafi Haladjian au Kong, un resto branchouille parisien, où ce pionnier de l'internet m'a expliqué ce qu'il bricolait avec Ozone, le premier "réseau pervasif parisien". Quatre ans plus tard, et malgré une relative démocratisation de la technologie, Ozone ne revendique que 5000 abonnés et a décidé de se vendre à Neuf Cegetel. Sur le plan financier, je pense que cette opération est compréhensible car Ozone était clairement trop petit pour concurrencer Orange, Free ou Neuf. Cette vente démontre également le relatif échec du Wifi. Bien entendu, depuis les premiers airports d'Apple, le Wifi s'est imposé dans des centaines de milliers de foyers mais hormis quelques hommes d'affaires, peu de gens acceptent de payer pour se connecter au net via ces réseaux sans-fil. J'attends le coup de grâce cette année avec d'une part la densification du réseau Wifi des box, qui proposent aujourd'hui la VoIP à leurs abonnés mais demain sans doute la data et d'autre part les accès gratuits municipaux, qui devraient ouvrir également dès cet été.