Bien décidé à ne pas subir le même sort que leurs collègues de l'industrie musicale, le conseil permanent des écrivains - une association fondée en 1979 et ayant notamment milité pour le prix unique du livre - a organisé il y a quelques jours à Paris un débat intitulé "Livres Riches, Auteurs Pauvres ?".
Réunissant l'avocat Christophe Caron, l'écrivain Régis Jauffret, l'éditeur Reynald Mongne, le scénariste de bandes dessinées Olivier Jouvray ou encore l'éditrice Constance Krebs, le débat, animé par la (charmante) journaliste Karine Papillaud, portait sur l'avènement de nouveaux types de livres, éventuellement enrichis d'éléments multimédia, et surtout sur le modèle économique de l'industrie du livre à l'heure d'internet.
Loin d'opposer livre imprimé sur papier et livre électronique, les intervenants ont au contraire cherché à relativiser le passage au numérique. "Depuis les premières tablettes en argile il y a 5000 ans, le livre n'a cessé d'évoluer et de s'enrichir" a expliqué Constance Krebs, qui avait notamment participé à la création des éditions 00h00 à la fin des années 90 ; "Les expérimentations ont souvent été des fausses pistes. Le livre enrichi n'en est qu'à ses débuts" a pronostiqué Olivier Jouvray, co-fondateur du groupe KCS production ; "On peut imaginer l'introduction d'oeuvres musicales ou de peintures dans la prolongation des notes de bas de page" a suggéré Olivier Caron, Avocat à la cour et Professeur de droit ; "Avant d'être imprimé, un livre est déjà un fichier numérique" a rappelé Olivier Mongne, patron des éditions Ginkgo. "La vraie innovation est très rare et le livre numérique n'est que le portage d'un art ancien sur un nouveau support" soulignait pour sa part Régis Jauffret, auteur de Lacrimosa. (éd. Gallimard, 2008.).
la suite sur NetEco
Réunissant l'avocat Christophe Caron, l'écrivain Régis Jauffret, l'éditeur Reynald Mongne, le scénariste de bandes dessinées Olivier Jouvray ou encore l'éditrice Constance Krebs, le débat, animé par la (charmante) journaliste Karine Papillaud, portait sur l'avènement de nouveaux types de livres, éventuellement enrichis d'éléments multimédia, et surtout sur le modèle économique de l'industrie du livre à l'heure d'internet.
Loin d'opposer livre imprimé sur papier et livre électronique, les intervenants ont au contraire cherché à relativiser le passage au numérique. "Depuis les premières tablettes en argile il y a 5000 ans, le livre n'a cessé d'évoluer et de s'enrichir" a expliqué Constance Krebs, qui avait notamment participé à la création des éditions 00h00 à la fin des années 90 ; "Les expérimentations ont souvent été des fausses pistes. Le livre enrichi n'en est qu'à ses débuts" a pronostiqué Olivier Jouvray, co-fondateur du groupe KCS production ; "On peut imaginer l'introduction d'oeuvres musicales ou de peintures dans la prolongation des notes de bas de page" a suggéré Olivier Caron, Avocat à la cour et Professeur de droit ; "Avant d'être imprimé, un livre est déjà un fichier numérique" a rappelé Olivier Mongne, patron des éditions Ginkgo. "La vraie innovation est très rare et le livre numérique n'est que le portage d'un art ancien sur un nouveau support" soulignait pour sa part Régis Jauffret, auteur de Lacrimosa. (éd. Gallimard, 2008.).
la suite sur NetEco