Madrid,Beslan, Londres, Charm El Cheick, Bali… Quatre ans après les attaques contre leWorld Trade Center à New York, les attentats menés par des groupes terroristesse multiplient. Au-delà de la nécessaire solidarité avec les victimes, cestragédies imposent quelques instants de réflexion : Que veulent les terroristes? Les occidentaux ont-ils adopté les bonnes réponses depuis 2001 ?
Lesislamistes extrémistes ne sont pas les premiers groupuscules politiques àcontester la légitimité de la démocratie représentative et à mener des actionsterroristes pour fragiliser les États. Ce type de méthodes était déjà le faitde groupes anarcho-communistes à la fin du XIXe siècle dont les actionsd'agitation puis de propagande reposaient en fait sur les mêmes mécanismes. Lesbombes semaient la terreurs et poussaient les États à adopter des loisliberticides et les appareils policiers à mener des actions de répressionjustifiant A POSTERIORI la propagande de ces groupes politiques.
Initialementfinancés par les États-unis dans le cadre de la guérilla en Afghanistan contrel'URSS, ces islamistes extrémistes, abreuvés d'idéologie wahhabite et organiséssous couvert de confréries musulmanes, connaissent bien évidemment cestechniques révolutionnaires et les appliquent contre l'occident mais égalementcontre les Etats arabes souhaitant s'affranchir de la loi islamique : lacharia. Leurs bombes n'ont d'autre but que de pousser les États démocratiques àla faute et de justifier leur propagande anti-occidentale et il fautreconnaître que la double intervention des États-unis, en Afghanistan en 2002puis en Irak en 2003 n'ont fait que crédibiliser les arguments des extrémistes,renforçant l'idée d'une guerre de civilisation pourtant rejetée par tous lesmodérés.
Aulendemain du 11 septembre, le désir de revanche était trop fort pour entendrela voix de la raison. Les américains voulaient que le sang coule et attraper cemystérieux Ben Laden ou à défaut un leader du monde arabe comme Saddam Hussein,afin de satisfaire leur besoin revanchard. Mais ces actions,aussi pertinentes qu'elles soient sur le plan géopolitique ou économique pourles Etats-Unis n'ont absolument pas réduit la menace terroriste et n'ont faitque multiplier, de Karachi à Rabat, les candidats au suicide.
Quatreans après les attaques contre le World Trade Center à New-York, l'Occident, eten premier lieu la France, doivent faire entendre une autre voix dans la guerreau terrorisme. Face à un terrorisme globalisé, il faut une réponse globalisée,agissant sur les racines du mal, et ne se limitant pas à une coopérationpolicière internationale, certes nécessaire, mais qui risque une fois de plusd'être instrumentalisée par la propagande islamiste.
Lalutte contre le terrorisme ne peut se limiter à des réponses militaires. Ilfaut au contraire pacifier un moyen orient fragilisé par les conflits enTchétchénie, en Palestine et désormais en Irak où des guerres de basseintensité, généralement dominées par les occidentaux, ne font que renforcer lesentiment d'humiliation des peuples de la région. La réponse à ces crises passenécessairement par une union "orientale", une union politiquepacifiant les relations entre peuples turcophones, arabophones et persophones,mais également économique afin d'organiser le contrôle de la manne pétrolièresource de tant de tensions. Cette action géopolitique doit également êtreaccompagnée d'une critique radicale de la pensée wahabbite. Héritiers de la révolutionfrançaise et des idées des lumières, nous devons certes mettre en avant ladémocratie, les droits de l'homme, la liberté ou la tolérance mais égalemententreprendre une lutte sans merci contre l'obscurantisme religieux en luiopposant la laïcité, la Raison et la Science.
Aprèsavoir courageusement tenu tête aux Etats-Unis sur le dossier Irakien, la Franceaurait dû proposer des solutions et convaincre ses partenaires européens lesplus atlantistes de la pertinence d'un plan d'action à la fois respectueux desvaleurs démocratiques, intransigeant face à la propagande islamiste et soucieuxd'un "développement politique durable" avec l'ensemble du mondeoriental.
Lesang n'a que trop coulé et il est temps que, dans un monde ravagé par la folieet la mort, les hommes reviennent au temps de la Raison.
Lesislamistes extrémistes ne sont pas les premiers groupuscules politiques àcontester la légitimité de la démocratie représentative et à mener des actionsterroristes pour fragiliser les États. Ce type de méthodes était déjà le faitde groupes anarcho-communistes à la fin du XIXe siècle dont les actionsd'agitation puis de propagande reposaient en fait sur les mêmes mécanismes. Lesbombes semaient la terreurs et poussaient les États à adopter des loisliberticides et les appareils policiers à mener des actions de répressionjustifiant A POSTERIORI la propagande de ces groupes politiques.
Initialementfinancés par les États-unis dans le cadre de la guérilla en Afghanistan contrel'URSS, ces islamistes extrémistes, abreuvés d'idéologie wahhabite et organiséssous couvert de confréries musulmanes, connaissent bien évidemment cestechniques révolutionnaires et les appliquent contre l'occident mais égalementcontre les Etats arabes souhaitant s'affranchir de la loi islamique : lacharia. Leurs bombes n'ont d'autre but que de pousser les États démocratiques àla faute et de justifier leur propagande anti-occidentale et il fautreconnaître que la double intervention des États-unis, en Afghanistan en 2002puis en Irak en 2003 n'ont fait que crédibiliser les arguments des extrémistes,renforçant l'idée d'une guerre de civilisation pourtant rejetée par tous lesmodérés.
Aulendemain du 11 septembre, le désir de revanche était trop fort pour entendrela voix de la raison. Les américains voulaient que le sang coule et attraper cemystérieux Ben Laden ou à défaut un leader du monde arabe comme Saddam Hussein,afin de satisfaire leur besoin revanchard. Mais ces actions,aussi pertinentes qu'elles soient sur le plan géopolitique ou économique pourles Etats-Unis n'ont absolument pas réduit la menace terroriste et n'ont faitque multiplier, de Karachi à Rabat, les candidats au suicide.
Quatreans après les attaques contre le World Trade Center à New-York, l'Occident, eten premier lieu la France, doivent faire entendre une autre voix dans la guerreau terrorisme. Face à un terrorisme globalisé, il faut une réponse globalisée,agissant sur les racines du mal, et ne se limitant pas à une coopérationpolicière internationale, certes nécessaire, mais qui risque une fois de plusd'être instrumentalisée par la propagande islamiste.
Lalutte contre le terrorisme ne peut se limiter à des réponses militaires. Ilfaut au contraire pacifier un moyen orient fragilisé par les conflits enTchétchénie, en Palestine et désormais en Irak où des guerres de basseintensité, généralement dominées par les occidentaux, ne font que renforcer lesentiment d'humiliation des peuples de la région. La réponse à ces crises passenécessairement par une union "orientale", une union politiquepacifiant les relations entre peuples turcophones, arabophones et persophones,mais également économique afin d'organiser le contrôle de la manne pétrolièresource de tant de tensions. Cette action géopolitique doit également êtreaccompagnée d'une critique radicale de la pensée wahabbite. Héritiers de la révolutionfrançaise et des idées des lumières, nous devons certes mettre en avant ladémocratie, les droits de l'homme, la liberté ou la tolérance mais égalemententreprendre une lutte sans merci contre l'obscurantisme religieux en luiopposant la laïcité, la Raison et la Science.
Aprèsavoir courageusement tenu tête aux Etats-Unis sur le dossier Irakien, la Franceaurait dû proposer des solutions et convaincre ses partenaires européens lesplus atlantistes de la pertinence d'un plan d'action à la fois respectueux desvaleurs démocratiques, intransigeant face à la propagande islamiste et soucieuxd'un "développement politique durable" avec l'ensemble du mondeoriental.
Lesang n'a que trop coulé et il est temps que, dans un monde ravagé par la folieet la mort, les hommes reviennent au temps de la Raison.