20 ans après sa bataille contre Apple sur le terrain des systèmes d'exploitation et près de 10 après celle contre Netscape sur celui des navigateurs web, Microsoft mène actuellement un nouveau combat contre les acteurs de l'internet pour conserver sa position centrale dans l'informatique.
Challenger de Google ou Yahoo sur le terrain des outils de recherche sur internet, Microsoft doit désormais se battre pour défendre sa vision d'une informatique "ordinateur centric" contrôlée par le système d'exploitation, tandis que ses concurrents misent sur le web et leurs portails pour attirer audience, annonceurs et développeurs d'applications.
Longtemps virtuelle, la menace s'est sérieusement concrétisée ces derniers mois avec la multiplication des widgets, ces petits applications déclinables aussi bien sur un portail que sur le bureau windows, mais également avec l'apparition des "Rich Internet Applications", ces applications internet développée en Ajax comme le traitement de texte Writely ou le tableur Spreadsheet de Google, concurrençant frontalement les logiciels phare de la suite Office.
Faceà cette menace commerciale et technologique, Microsoft a décidé de contre attaquer non seulement en dévoilant Vista, la nouvelle version de son système d'exploitation Windows, mais également en anticipant sur la convergence entre applications logicielles et applications internet avec un nouvel environnement de développement unifié mariant .Net et Windows Presentation Foundation (WPF).
Tout comme le futur flash d'Adobe (Projet Apollo), WPF n'entend pas se limiter à un sous système graphique et fournit un modèle de programmation unique pour le bureau et pour les applications sur le Web. Disponible nativement sur WindowsVista, WPF peut être téléchargé pour Windows XP et est dors et déjà disponible en version bêta pour Mac OS et Linux, traduisant la volonté de Microsoft d'imposer immédiatement sa technologie comme un standard.
Ainsi, loin de se limiter aux traditionnelles applications bureautiques, Windows devrait renouer avec son ambition initiale d'être une fenêtre sur le monde numérique en proposant indifféremment l'accès à des logiciels mais également à des contenus issus de sites de commerce électronique ou de sites d'information. Le grand journal américain The New York Times préfigure par exemple cette approche avec son "Reader", une application 3D en WPF exécutable depuis le bureau d'un ordinateur mais récupérant les contenus des articles du jour par internet.
Malgré les mesures de Washington et Bruxelles pour limiter tout abus de position dominante de la part de Microsoft, la firme de Redmond pourrait tout simplement profiter de l'émergence de ces Rich Internet Applications pour faire de Vista le premier portail universel. Avec près de 96% du marché sur le marché des systèmes d'exploitation et une capacité à imposer Vista sur 72% des ordinateurs de la planète dès 2010 (estimation Gartner), Microsoft dispose en tout cas du potentiel pour dominer le web, un avenir dont la seule parade serait sans doute le lancement d'un hypothétique système d'exploitation gratuit signé Google…
Challenger de Google ou Yahoo sur le terrain des outils de recherche sur internet, Microsoft doit désormais se battre pour défendre sa vision d'une informatique "ordinateur centric" contrôlée par le système d'exploitation, tandis que ses concurrents misent sur le web et leurs portails pour attirer audience, annonceurs et développeurs d'applications.
Longtemps virtuelle, la menace s'est sérieusement concrétisée ces derniers mois avec la multiplication des widgets, ces petits applications déclinables aussi bien sur un portail que sur le bureau windows, mais également avec l'apparition des "Rich Internet Applications", ces applications internet développée en Ajax comme le traitement de texte Writely ou le tableur Spreadsheet de Google, concurrençant frontalement les logiciels phare de la suite Office.
Faceà cette menace commerciale et technologique, Microsoft a décidé de contre attaquer non seulement en dévoilant Vista, la nouvelle version de son système d'exploitation Windows, mais également en anticipant sur la convergence entre applications logicielles et applications internet avec un nouvel environnement de développement unifié mariant .Net et Windows Presentation Foundation (WPF).
Tout comme le futur flash d'Adobe (Projet Apollo), WPF n'entend pas se limiter à un sous système graphique et fournit un modèle de programmation unique pour le bureau et pour les applications sur le Web. Disponible nativement sur WindowsVista, WPF peut être téléchargé pour Windows XP et est dors et déjà disponible en version bêta pour Mac OS et Linux, traduisant la volonté de Microsoft d'imposer immédiatement sa technologie comme un standard.
Ainsi, loin de se limiter aux traditionnelles applications bureautiques, Windows devrait renouer avec son ambition initiale d'être une fenêtre sur le monde numérique en proposant indifféremment l'accès à des logiciels mais également à des contenus issus de sites de commerce électronique ou de sites d'information. Le grand journal américain The New York Times préfigure par exemple cette approche avec son "Reader", une application 3D en WPF exécutable depuis le bureau d'un ordinateur mais récupérant les contenus des articles du jour par internet.
Malgré les mesures de Washington et Bruxelles pour limiter tout abus de position dominante de la part de Microsoft, la firme de Redmond pourrait tout simplement profiter de l'émergence de ces Rich Internet Applications pour faire de Vista le premier portail universel. Avec près de 96% du marché sur le marché des systèmes d'exploitation et une capacité à imposer Vista sur 72% des ordinateurs de la planète dès 2010 (estimation Gartner), Microsoft dispose en tout cas du potentiel pour dominer le web, un avenir dont la seule parade serait sans doute le lancement d'un hypothétique système d'exploitation gratuit signé Google…